Le métier d’Ingénieur·e géotechnique, de quoi parle-t-on ?
Son rôle principal est d’assurer la sécurité publique, car les études qu’il va mener vont permettre de maîtriser les risques naturels. En d’autres termes, ce·tte technicien·ne est chargé·e d’évaluer le degré de stabilité des sols avant le démarrage de tout projet de construction, bâtiment ou infrastructure, ou encore de projet minier.
Étude des nappes phréatiques, des mouvements de sols, de déformation ou de résistance mécanique font partie de son quotidien.
Découvrez ce métier chez Terrasol à travers les témoignages de 2 de leurs talents : Ana Maria Alzate et Nicolas Frattini.
En quoi consiste le travail d’un·e Ingénieur·e géotechnique au quotidien ?
L’Ingénieur·e géotechnique travaille dans un environnement stimulant, et est amené·e à toucher à des domaines variés tels que les transports (routes, ponts, trains légers, ports et liens ferroviaires), les tunnels (transport, eau, etc.), l’énergie (digues et barrages, lignes de transmission électrique, éoliennes et parcs solaires), et les bâtiments (centres de distribution, commerciaux, industriels, multi-étages avec plusieurs niveaux de sous-sol, etc.), le tout en favorisant le développement d’innovations techniques.
Ainsi, ce·tte spécialiste est en charge de :
- Préparer les études techniques selon les normes et les standards en vigueur ;
- Participer à la préparation des plans et devis techniques ;
- Contribuer à la conception, planification et à la réalisation d’investigations et d’études des sites (études d’évaluations de risque).
Si ce·tte expert·e travaille en bureaux d’études, il/elle aura également un volet commercial à assurer : du suivi de chantier de ses clients jusqu’au budget alloué.
Voici quelques exemples illustrant la dimension de ses principales responsabilités :
- Interpréter les conditions du sol et comprendre leur impact sur la conception et construction ;
- Évaluer, gérer et mitiger les risques géotechniques autant pour la société qu’il représente que vis-à-vis de ses clients ;
- Participer et approuver les notes de calculs et analyses requises (résistances géotechniques, tassements, stabilité de pente ou de murs de soutènement, etc.) de manière analytique ou numérique ;
- Surveiller et intervenir sur les chantiers pour assurer la conformité et le respect des procédures ;
- Rédiger et/ou approuver les rapports géotechniques, les rapports de données géotechniques, d’analyses de risques et les rapports de paramètres de référence géotechnique.
Au fil de son expérience grandissante, l’Ingénieur·e géotechnique sera responsable de l’inspection de sites, des révisions de documents officiels et du mentorat des jeunes géotechnicien·ne·s.
Comment devient-on ingénieur·e en géotechnique ?
Quatre années d’études (cinq au total pour le programme CO-OP) sont nécessaires pour obtenir le diplôme, le Baccalauréat. Puis 18 mois à deux ans de travail sous la gestion d’un·e Ingénieur·e senior·e, seront nécessaires pour obtenir le statut d’Ingénieur·e.
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Pour aller plus loin :
- Quel est le rôle d’un·e ingénieur·e géotechnique ? – Emploi Conseils (emploi-conseils.com)
- Fiche métier ingénieur·e géotechnique : salaire, étude, rôle et compétence – HelloWork
- Ingénieur·e géotechnicien·n·e chez Terrasol – YouTube
- Géotechnicien·n·e sénior·e recherché·e – Un projet unique au Québec va bientôt commencer – YouTube
- Géotechnique – Programme d’études, Polytechnique Montréal