Thème récurrent de l’actualité et enjeu politicoéconomique important pour le Québec, la pénurie de main-d’œuvre ne cesse d’alimenter les débats, tant auprès des politiciens que des gens d’affaires. En effet, exacerbée par la pandémie de COVID-19, la pénurie de main-d’œuvre touche désormais tous les secteurs de l’économie québécoise poussant le gouvernement provincial à œuvrer davantage dans la recherche de solutions et dans la mise en place d’aides pour les employeurs. Chez Atout Recrutement, nous proposons également notre aide aux employeurs afin de minimiser l’impact de la pénurie actuelle, et leur permettre de recruter de la main-d’œuvre qualifiée dans le secteur de l’environnement. Dans ce blogue, nous vous offrons un aperçu des dernières mesures annoncées par le gouvernement du Québec ainsi que nos pistes de solutions pour combler les besoins des employeurs.
« Opération main-d’œuvre »
L’intitulé évocateur du plan de mesures annoncées par le gouvernement du Québec démontre clairement l’urgence et la nécessité d’apporter une réponse claire à la pénurie de main-d’œuvre qui touche présentement la province. En tout, ce sont près de 80 mesures touchant principalement 6 secteurs d’activités, qui ont été présentées à la fin du mois de novembre par le Premier ministre François Legault, le ministre du Travail […] Jean Boulet et la ministre de l’Enseignement supérieur Danielle McCann.
Ainsi, le gouvernement table sur un investissement de près de 4 milliards $ (3,9 milliards $ plus précisément), afin d’aider les employeurs les plus nécessiteux et permettre aux Québécois d’avoir accès à de la formation et privilégier les études dans les secteurs d’activités les plus impactés par la pénurie. En effet, avec cette annonce, le gouvernement souhaite s’aligner sur les demandes des entreprises dans les secteurs les plus touchés, afin d’attirer et former des travailleurs qualifiés et combler un déficit de 170 000 travailleurs dans les secteurs suivants : l’éducation, la santé et les services sociaux, les services de garde éducatifs à l’enfance, le génie et les technologies de l’information et la construction.
Par ailleurs, comme mentionné ci-dessus, les personnes qui souhaitent étudier dans des programmes d’études stratégiques tels que la santé, le génie et les technologies de l’information bénéficieront d’une aide financière de la part de l’État québécois. Présentée sous la forme de « bourse incitative », cette aide financière atteindra 1500 $ par session au collégial (pour un programme d’études de 3 ans) et 2500 $ par session d’étude pour les étudiants universitaires.
Enfin, parmi les secteurs qui n’ont pas été mentionnés par le gouvernement provincial, le secteur de l’environnement est sans doute tout aussi impacté par la pénurie de main-d’œuvre, d’autant plus que ce dernier est constitué de professionnels hautement qualifiés, maîtrisant des techniques et des outils de gestion environnementale de pointe. Le manque de valorisation des métiers et des filières de l’environnement crée alors un désintérêt auprès des jeunes, ce qui vient aggraver la pénurie à bien des égards. Cela est démontré notamment dans le secteur du traitement des eaux qui, selon EnviroCompétences, compte aujourd’hui 7000 opérateurs travaillant pour le compte d’entreprises privées ou publiques, parmi lesquels 2000 postes seraient à combler d’ici 2024, du fait de nombreux départs à la retraite.
Nos pistes de solution pour valoriser les emplois en environnement
Pour tenter d’atténuer la pénurie dans le secteur de l’environnement, nous préconisons d’aider davantage les employeurs dans le recrutement de la main-d’œuvre qualifiée et valoriser les programmes d’études et les formations associées aux emplois dans le secteur de l’environnement.
Également, afin d’aider les employeurs à pourvoir des postes ici au Québec nous encourageons les différents paliers de gouvernement à simplifier les procédures de recrutement à l’international. Cela permettra aux entreprises d’ici de réduire leurs coûts et les délais relatifs aux déplacements à l’étranger et leur permettre d’accéder à de la main-d’œuvre qualifiée et dans des domaines d’activités diversifiés.
Par ailleurs, comme le préconise le Portrait de la main-d’œuvre en environnement 2020-2021 d’EnviroCompétences, il est primordial de faire la promotion des métiers et des professions en environnement afin de susciter un plus grand intérêt pour ce type d’emploi de la part du public. Cela pourrait prendre l’aspect de campagnes promotionnelles sur les réseaux sociaux ou directement dans les écoles, les collèges et les universités. Introduire des notions de gestion de l’environnement dans des programmes du secondaire serait également un bon moyen d’accroître l’attractivité de la filière environnementale.
Enfin, chez Atout Recrutement, nous proposons également des services aux employeurs notamment un accompagnement RH et de nombreux services destinés aux chercheurs d’emplois. Nous vous invitons à consulter notre site pour plus d’informations : Vous êtes à la recherche du meilleur candidat pour pourvoir à un poste ? (atoutrecrutement.com).
Sources :
- Rareté de la main-d’œuvre : Québec investit 3,9 G $ – La Nouvelle Union et L’Avenir de l’Érable
- https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1844902/penurie-main-oeuvre-usines-traitement-eau-potable-jeunes-boudent
- Québec veut contrer la pénurie de main d’œuvre | Conseiller
- Nouvelles » EnviroCompétences (envirocompetences.org)
- Pénurie de main-d’œuvre : Québec lance une offensive de 3,9 milliards de dollars (msn.com)